L'exposition Ville Fantôme
Au fil de nos balades dans la ville, nous avons croisé des ruelles, des impasses, des maisons qui nous attirent, des lieux qui semblent ne pas faire partie du reste comme s’ils s’étaient trompés d’endroit, où dans une phase de transition : détruits mais pas encore déblayés, des fantômes de maisons. On y trouve des vestiges, capturés et conservés dans des bocaux, des feux follets dans la ville, des formes flottantes sous leurs suaires, des émanations d’architectures dans des lieux traumatisés. Le projet « ville fantôme » parle d’architecture, de maisons détruites et de leurs fantômes, d’apparitions et de disparitions… De la mémoire
des lieux : de l’ectoplasme urbain en quelque sorte.